ArcelorMittal : des milliards de dividendes, des centaines de licenciements
Le constat est implacable : ArcelorMittal encaisse l’argent public et détruit l’emploi industriel. Malgré plusieurs centaines de millions d’euros d’aides de l’État, le groupe sidérurgique saborde ses engagements et ses sites stratégiques. À Dunkerque, la promesse de décarbonation — pourtant subventionnée — est abandonnée. Pendant ce temps, le groupe verse 9 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires. Un véritable hold-up industriel.
Reprendre le contrôle pour sauver l’emploi
La loi proposée par les socialistes vise à imposer la poursuite de l’activité, y compris à perte, le temps de trouver un repreneur ou d’engager une nationalisation partielle. Chaque euro d’aide publique serait désormais conditionné à des engagements sociaux, environnementaux, et à une entrée de l’État au capital. Ce n’est plus négociable : les aides doivent donner des droits, pas enrichir des actionnaires hors sol.
Acier vert, souveraineté nationale
L’acier est un enjeu stratégique pour la construction, la transition énergétique, les transports, la défense. La France ne peut dépendre des importations américaines ou chinoises. Les socialistes proposent une stratégie industrielle offensive, articulée autour de la production d’acier bas carbone sur le sol national, avec une gouvernance publique renforcée.