Partir du réel, pour changer le Parti : le projet d’Unir

À l’approche des municipales, Unir porte une conviction forte : pour changer le Parti socialiste, il faut partir du réel. Et ce réel, c’est le terrain. Là où les militants s’engagent. Là où les fédérations agissent et se déploient. Nos responsables locaux et nos premiers fédéraux sont clairs : sans ancrage local, pas de victoire durable. De même, sans dialogue structuré avec les territoires, la ligne nationale restera largement hors-sol. C’est dans cette articulation que réside la clé, demain, de notre renforcement.

Au plus près de l’action

Tout commence par une capacité retrouvée à agir localement. Sections actives, collectifs de terrain, élus mobilisés : ces forces sont les appuis essentiels de toute stratégie de reconquête. « Pour unir les militants socialistes et redonner pleinement sens à leur engagement, il faut retrouver ce lien permanent entre réalités et actions locales d’un côté et propositions à l’échelle  nationale. Nos vies et nos actions de terrain doivent nourrir nos tracts ! », souligne Rémi Branco, vice-président du département du Lot et porte-parole d’Unir. Donner aux militants les moyens de militer — tracts, visuels, formation, outils numériques — c’est recréer de la capacité d’action politique. Et c’est dans les campagnes, les quartiers, les petites villes que tout peut redémarrer.

Fédérations : les moteurs des victoires locales 

Les fédérations ne sont pas de simples relais administratifs : elles sont le moteur de l’organisation du Parti socialiste. Elles relient le local à l’orientation politique. Encore faut-il leur donner les outils adaptés aux réalités du terrain : logistique, communication, formation, mais aussi capacité d’analyse et de mobilisation. Mais cela exige de penser une réelle articulation entre les différents échelons du Parti. « Dans un département comme le mien, la logistique fédérale, la péréquation nationale et le suivi par le national sont les trois piliers qui permettent d’impulser et d’ancrer dans le temps long des dynamiques municipales », affirme Willy Bourgeois, premier fédéral du Jura. C’est cette combinaison – technique, budgétaire, politique – qui permet de faire émerger des campagnes solides et des bonnes surprises, même là où la gauche semblait avoir disparu. 

En finir avec le centralisme vertical

Mais le soutien matériel et logistique ne sont pas les seuls enjeux des relations entre la direction nationale et les fédérations. Ce que demandent les fédérations, c’est d’être plus écoutées et d’être pleinement associées à l’élaboration de la ligne politique nationale.  « Il faut un vrai lien entre les fédérations et la direction. Un dialogue ascendant, et pas simplement descendant », insiste Gulsen Yıldırım, première fédérale de la Haute-Vienne. Cela suppose des échanges plus réguliers, un suivi politique fin, une reconnaissance des enjeux locaux. Car c’est dans l’échange et dans la confrontation des expériences que se forge l’unité réelle du Parti. Ce dernier doit respirer par ses territoires. C’est dans cet esprit que nous proposons un nouveau droit d’intervention des militantes et militants dans les instances nationales avec la possibilité de mettre des sujets notamment locaux à l’ordre du jour du bureau national et du conseil national et un possible référendum d’initiative militante.

Renforcer l’unité d’action 

Ce que dessinent les visions croisées de nos premiers fédéraux, c’est donc une méthode. Une articulation assumée entre local, fédéral et national. Une offre logistique solide. Un dialogue politique vivant. Une ligne nationale nourrie des réalités sociales. L’unité n’est pas une posture : c’est une stratégie de conquête. Et c’est en repartant du terrain que le Parti socialiste redeviendra une force capable de convaincre et de gagner.

Précédent
Précédent

La deuxième édition du Nouveau Populaire est disponible !

Suivant
Suivant

Démarchandisons ! - L’édito d’Alexandre Ouizille